Auteur : J.K. Rowling.

Éditions : Gallimard Jeunesse.

Genre : Jeunesse, Fantastique .

Date de parution : 01 Octobre 2005 (VF / France) – 16 Juillet 2005 (VO / Royaume-Unis).

Nombre de pages : 715.

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Je continue, comme prévu pour cette année, ma relecture de la saga Harry Potter et me voilà arrivé au 6^ème tome, le dernier que j’ai lu en ce qui concerne les livres et celui qui constitue à priori le top du top, le sommet de toute la série, en ce qui est de la maturité de la plume, la noirceur du livre et de la psychologie des personnages. C’est le tome le mieux écrit parmi les 6 livres de la saga que j’ai pu lire et même en le relisant, je suis toujours surpris par les révélations qu’il nous fournit. Je trouve aussi que c’est le livre qui a la plus belle couverture parmi les premiers qu’a édité la maison d’édition Gallimard.

DE QUOI ÇA PARLE ?

On témoigne l’atmosphère qui règne sur le monde des sorciers après que tout le monde a su que Voldemort est de retour et qu’une prophétie le lie à Harry. Or, Dumbledore, ainsi que Harry, sont plus déterminé que jamais pour contrer la réascension du seigneur des ténèbres. Pour ce faire, Dumbledore juge nécessaire d’entraîner Harry dans d’extraordinaires voyages au cœur de la mémoire, grâce à sa pensine, afin de découvrir le passé sombre de Voldemort, encore connu à l’époque sous le nom de Tom Elvis Jedusor: Décortiquer avec plus de profondeur les origines du Seigneur des Ténèbres constitue selon lui le meilleur chemin qui permet de trouver un moyen pour le vaincre.

D’un autre côté, durant sa sixième année à l’école de sorcellerie Poudlard et alors qu’il sent Drago Malfoy manigancer quelque chose de terrible dans l’enceinte de l’école, Harry entre en possession d’un livre de potion portant le mot « propriété du Prince de sang-mêlé » qui lui apprendra bien plus que durant toutes ses années d’études.

MON AVIS :

Si j’adore autant la saga Harry Potter, ce n’est pas seulement pour son histoire fascinante ou son univers magique unique en soi, mais parce que cet univers est tellement bien construit qu’il a sa propre histoire en parallèle avec l’histoire du monde des Moldus, avec des évènements marquants et des personnages qui l’on jalonnée. Et c’est ce côté historique qui m’a le plus attiré chez la saga Harry Potter et du coup c’est ce que fait du 6^ème tome, Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, à mon avis le maillon le plus important de la grande chaîne que représente cet univers créé par l’auteure, notamment par les révélations de Dumbledore à Harry, révélations qui changent le cours de l’intrigue et éclaircit beaucoup de points, surtout sur le passé de Lord Voldemort : Son enfance et son ascension au pouvoir. À la fin de cette relecture et en cousant toutes les pièces récoltées des tomes précédents, je suis de plus en plus fasciné par le personnage de Tom Jedusor et j’ai adoré l’histoire de sa vie. Ainsi, nous comprenons pourquoi il en veut à Harry, pourquoi il ressemble plus à un serpent qu’à un être humain, pourquoi il est immortel, … Beaucoup de données nous sont fournis et ainsi, nous cernons mieux ce personnage, qui malgré son absence physique dans ce tome ou les quelques apparitions au cours des 1^er, 2ème, 4ème et 5ème tome qui ne durent généralement que quelques pages, il est toujours présent à la fois dans les esprits des personnages et des lecteurs. C’est l’incarnation pure de la méchanceté, sans le moindre grain de bonté ou d’indulgence. Dans sa vie, il n’y a pas de place pour l’amour mais c’est la quête du pouvoir et de la pérennité qui compte à ses yeux. Un personnage à la fois simple et complexe. Bref, un personnage majestueux qui figure parmi les plus grands méchants de la littérature, s’il n’est pas le meilleur ! Avec le recul et plus de maturité, cette relecture m’a aussi permis de comprendre jusqu’à quel point a pu arriver l’imagination et le génie de J.K. Rowling. Résultat : Des livres parfaitement construits, trop bien pensés, qui s’enchaînent sans faute, qui ne partent pas dans tous les sens et qui possèdent chacun une intrigue propre à lui.

Ce tome était aussi une opportunité pour mettre en avant certains personnages intéressants, pas très développés dans les tomes précédents. On apprend à mieux connaître Dumbledore qui nous est présenté cette fois dans toute sa grandeur, son savoir, sa sérénité et sa patience. En plus, Drago Malfoy est plus captivant que jamais cette fois et bien entouré de mystère. Il n’est plus le garçon hardi que l’on connaît et avec sa situation familiale désormais particulière, on apprend mieux à l’apprécier.

Je ne jugerai jamais la fin de ce livre car, comme toutes les grandes sagas de l’histoire de la littérature, il fallait que quelqu’un d’aussi influent dans l’intrigue nous quitte. Cet évènement est trop bien traité par l’auteure dans le livre. Elle lui a donné beaucoup d’émotions et ne l’a pas laissé passer comme si rien n’était, ce qui est tout à fait le contraire dans le film. Ce dernier est trop vidé du contenu du livre de telle sorte que ceux qui ont visionné uniquement le film sont privés de beaucoup d’éléments importants à la compréhension de l’intrigue globale. Des éléments qui commencent à faire la liaison et la transition souple entre les évènements majeurs du livres et qui font de celles présentés par les films parfois parachutés. Je m’estime heureux d’avoir décidé de relire les 6 premiers tomes avant de lire pour la première fois le 7^ème tome car je suis quasi sûr que les 2 derniers films de Harry Potter ne m’ont pas tout révélé !

BREF …

Ce tome, Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé est la preuve irréfutable sur la capacité de J.K. Rowling de créer un univers complexe avec une intrigue labyrinthique mais toute aussi fluide, et ce avec une aisance déroutante de la part de l’auteure. Elle sait aussi alterner entre drame et humour et mettre en scène des relations dynamiques et fortes entre ses personnages. Je respire un grand coup et je termine mes lectures en cours avant de me replonger dans le dernier tome, dans l’ultime fin.

J’ai accordé à ce tome sur , sinon 19/20 sur !