Auteur : J.K. Rowling.

Éditions : Gallimard Jeunesse.

Genre : Jeunesse, Fantastique .

Date de parution : 3 Décembre 2003 .

Nombre de pages : 983.

• 

C’est avec un grand plaisir que j’ai poursuivi ma relecture et retrouvé Harry et ses acolytes pour une nouvelle aventure ! Ce volume qui suit le retour du mage noir le plus puissant des tous les temps était le plus attendu de toute la saga et J.K. Rowling a mis 3 ans après la parution de Harry Potter et la Coupe de Feu avant que ce tome 5 ne soit disponible aux lecteurs. Au risque de me répéter, j’aime beaucoup la saga Harry Potter. Cependant, ce 5ème volet de la saga se trouve en bas de la liste en ce qui est de mes préférences !

DE QUOI ÇA PARLE ?

Nous allons retrouver Harry durant les vacances d’été, chez les Dursley. Il a cru qu’après le meurtre de Cédric Diggory, les sorciers prendraient garde et accepteraient la réalité des choses: Lord Voldemort est de retour avec sa pleine puissance. Or, le Ministère de la Magie refuse d’y croire et s’acharne à rassurer tout le monde que tout va bien et fait en sorte de discréditer Albus Dumbledore et Harry.

Avant même son retour à Poudlard, Harry est attaqué par des Détraqueurs et se retrouve menacé d’expulsion de l’école pour s’être servi de la magie en présence d’un moldu.

Plus tard, alors que personne ne semble croire au retour de Celui-Dont-On-Ne-Pas-Prononcer-Le-Nom, Harry et ses amis décident de prendre les choses en main en parallèle aux efforts de l’Ordre du Phénix et c’est ainsi que la résistance va s’organiser.

MON AVIS :

Ce que j’apprécie le plus dans la saga qu’a pu créer J.K. Rowling, c’est l’évolution très bien construite que ce soit de l’intrigue, de l’univers ou des personnages. C’est ce que fait la réussite de Harry Potter, malgré son étendue sur 7 tomes : Une série que l’on ne peut pas lâcher. Malgré le fait qu’il marque un tournant décisif de l’histoire et qu’il fournit des réponses à beaucoup de questions, ce 5^ème tome de la saga se trouve parmi ceux que j’aime le moins, et c’est pour plusieurs raisons : D’abord, à cause de sa longueur non nécessaire. Ce livre est non seulement le plus imposant de la série mais aussi, il ne comporte que des chapitres de 30 pages au minimum, avec un sentiment de répétition à plusieurs reprises. De même, vu la montée de la tension après ce qui s’est passé lors de la finale de la coupe des trois sorciers, on s’attendait à ce que le 5^ème tome soit plus sombre, plus menaçant. Le premier chapitre nous promet un tel tournant, mais non ! C’était trop lent, trop monotone, ça peinait à démarrer, surtout si l’on ajoute l’isolement de Harry tout au long du livre, en l’absence de Dumbledore et de Hagrid et avec les membres de l’Ordre du Phénix qui s’abstiennent à lui dévoiler grande chose et le ministère qui contrôlent les journaux ainsi que l’école !

Heureusement, J.K. Rowling a su profiter de la longueur de Harry Potter et l’Ordre du Phénix pour bien mêler la noirceur de l’atmosphère qui pèse sur le monde des sorciers et la vie à Poudlard, un peu plus spéciale cette année avec le BUSE (Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire) que doivent passer les élèves de 5ème année à la fin de l’année. S’y ajoute le comportement et les sautes d’humeur de Harry qui marquent son entrée à l’adolescence. En plus, l’auteure nous dévoile beaucoup sur la nature de la connexion entre Harry et Voldemort et nous présente de nouveaux lieux symboliques du monde des sorciers tel que le ministère de la magie et l’hôpital St. Mangouste pour les maladies et blessures magiques.

Ce qui est un peu spécial dans ce tome, c’est la mise en avant des personnages les plus énervants de la saga : Un grand nombre des Serpentards, y compris Drago Malfoy bien sûr et Rusard, qui prend de plus en plus plaisir à opprimer les élèves. Et bien sûr, la femme hors-catégorie Dolores Jane Ombrage dont seule la présence peut tuer la moindre lueur de joie et d’espoir qu’il peut exister ! J’adore ce personnage en fait, malgré les sentiments de rancœur et d’énervement qu’elle crée en nous tout au long de la lecture ! Je le trouve très intéressant et trop bien pensé. Son introduction a pu ajouter un certain charme à l’intrigue et témoigne de la capacité de l’auteure à faire évoluer son univers tout en maîtrisant le fil conducteur de son intrigue. Si de nouveaux personnages font leur apparition, J.K. Rowling nous dit plus sur les personnages déjà présents et leur donne plus de caractère. Et là, je ne peux que penser au professeur McGonagall qui, à la base, occupait une place très spéciale dans mon cœur et que je chérissais de plus en plus au fil de ce 5^ème volet.

BREF …

Harry Potter et l’Ordre du Phénix n’est peut-être pas un coup de cœur, mais j’ai beaucoup aimé le redécouvrir. Je conseille celui-là surtout à ceux qui se sont contenté des films, car comparé au livre, ce dernier est le moins fidèle et manque tellement de choses.

J’ai accordé à ce tome sur , sinon 16/20 sur !